Dans L'herbe des Nuits, Modiano mêle à merveille le passé et le présent, c'est un peu A la Recherche du Temps Perdu en 175 pages. Tout y est fin, exquis, délicat, comme une veste en velours posée précieusement sur le dossier d'un siège du café Les Editeurs à Odéon, une veste de vieux qu'on aurait aussi envie de balancer furieusement dans le caniveau, oups, désolé monsieur !
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