"Je crois que j'aime surtout ce disque parce qu'il horripile tout le monde"
dimanche 30 septembre 2012
samedi 29 septembre 2012
Re-post : Blanquet dissèque United Dead Artists
(Blanquet par Lolmède)
A l’occasion de l’exposition United Dead Artists, 400 dessins à vif, organisée par Arts Factory (j’ai fait une demande au Ministère de la Culture pour qu’on leur remette la Légion d’Honneur), qui ouvre ce vendredi (le vernissage a lieu demain à 16h), j’ai demandé à Blanquet s’il voulait bien répondre par mail à quelques petites questions concernant son travail d’éditeur. Il a accepté.
Trop content, d’autant plus qu’il y a peu d’interviews de lui, je n’ai pas pu faire autrement que de téléphoner immédiatement à mon Vidal, fan hardcore qui m’a plongé dans l’univers de Blanquet, pour lui demander s’il avait de son côté des questions à lui poser. Du coup, tout ça a pris la forme d’une interview fleuve (du moins à mon échelle !).
Pour illustrer ce post, j’ai contacté Lolmède afin qu’il me dessine le portrait de Blanquet, c’était le mieux placé à mon sens vu qu’ils sont potes depuis la première heure. Lolmède m’a répondu qu’il allait falloir se montrer astucieux car “il n’aime pas trop qu’on voit sa gueule”.
Sur ma lancée, j’ai aussi demandé à Aleksandra Waliszewska, dont le récent The Horse With No Name Is a Horse With No Shame n’en finit pas de me hanter, de me livrer sa vision de la maison United Dead Artists.
Deux dessins en forme de remerciement à Blanquet, premièrement, pour avoir pris le temps de répondre à nos questions et, deuxièmement, pour “tous ses cauchemars de gosse pas vraiment soldés” (©Vidal) qu’il couche sur papier.
(United Dead Artist par Aleksandra Waliszewska)
- Alors on fête quoi avec cette grande exposition United Dead Artists ?
C’est la fête des morts, ornements de dessins, peintures et traits, fleurs en papier de boucher.
- Comment définirais-tu ton Internationale des dessinateurs ?
C’est un kiosque dans une maison close.
- S’il fallait trouver un seul point commun aux 69 dessinateurs que tu as invités pour cette expo, ce serait quoi ?
Le plaisir de dessiner, de faire une image plus ou moins
tordue, plus ou moins offensive, onirique, jetée ou bancale, léchée ou
grotesque, qui raconte ou pas. Le plaisir de dessiner avant tout.
- Pourquoi avoir choisi un nom anglais pour ta maison d’édition alors que ce n’est pas forcément un point d’entrée dans l’univers de Blanquet habituellement ? C’est l’idée d’un business « perverti », un hommage à la boîte de prod’ de D.W Giffiths et Charlie Chaplin ?
J’avais fait il y a très longtemps une couverture de
magazine où j’avais placé une fausse étiquette, tamponnée United Dead
Artists , un évident clin d’œil crevé a la boite de prod’ !
- Comment fonctionne United Dead Artists, tu n’es quand même pas seul aux commandes de l’Enterprise ?
Je contacte les dessinateurs et les use moi-même. Je
pré-maquette et règle toutes les images une à une. Puis une maquettiste
cimente le tout. Je gère l’imprimeur. Je ne m’occupe plus de la
distribution, ni vpc, ni librairies.
- Comment chines-tu aux quatre coins du monde les dessinateurs que tu publies ? C’est toi qui les sollicites ou c’est eux qui viennent vers toi ? Tu es seul a décider de la ligne éditoriale ou tes collaborateurs peuvent dire leur mot ?
J’ai un peigne très fin et je ratisse. Je récolte la crème,
la ténébreuse. On me propose aussi beaucoup, de plus en plus, c’est
aussi enrichissant. Je décide de tout, de où doit aller le navire.
- Comment distingue t-on chez United Dead Artists un bon dessin d’un mauvais sachant que, au moins pour le néophyte, parmi tes invités il y’en a qui dessinent bien (Namio Harakuwa) et d’autres un peu moins (Mike Diana) ?
Un bon dessin est un bon dessin. Pour beaucoup Basquiat ne
sais pas dessiner. Un dessin brut ou un dessin plus soigné doit dégager
quelque chose, ils ont la même valeur.
- J’me trompe peut être mais Topor est le seul véritable dead artist du catalogue, dans tes rêves ou tes cauchemars les plus fous il y’en a un autre que tu voudrais absolument publier ?
Rory Hayes aussi ! (Nan mais quel con, comment ai-je pu oublier Rory Hayes?! The Dolls Weekly and the Crawlee Things étant sûrement mon livre préféré de l’année, toutes catégories confondues !)
Il y a un dessinateur inconnu japonais d’après guerre,
pornographe somptueux, obscène, que j’aimerai éditer. Je cherche à faire
ce livre par exemple.
- Quel livre a été le plus difficile à produire ?
Peut être le livre de Nemoto, livre futur proche : travail
de traduction minutieux, lettrage sur la moindre étiquette, travail de
folie, surtout après avoir perdu deux fois tout ce travail à cause d’un
crash de disque dur.
- Quel est le best-seller de la maison ?
Le livre de Namio Harukawa, une découverte pour beaucoup de monde !
- As-tu déjà rencontré des problèmes avec une quelconque censure ?
Parfois ! Pour le Berquet, par exemple, le relieur n’a pas aimé les photos de pisseuses.
- Au final comment définis-tu ton rôle à travers United Dead Artists : éditeur insoumis, mécène fauché ou juste simple fan des gens que tu publies ? Et qu’est-ce qui te déplaît le plus dans ce rôle d’éditeur ?
J’aime diffuser des images, m’esquinter à diffuser la bonne parole et le bon œil, surtout avec le tabloïd La Tranchée Racine. Je
reviens a mon plaisir pour le journal, la pelure. On revient a cette
idée de kiosque populaire. Trouver de belles images fortes pour peu
cher, quelques pièces pour un trésor ! Je crois à ça.
- Ces dernières années, la concurrence s’est énormément développée, tout le monde (n’importe qui ?) sort son ‘zine aujourd’hui, tu trouves ça plutôt positif ou tu penses qu’il y a beaucoup trop de déchets ?
Je ne suis pas dans la concurrence du tout. Je suis le
premier a défendre toutes les structures , de la plus petite à la plus
importante. J’édite les livres ou le journal que j’aimerai avoir chez
moi.
- Parlons un peu thunes maintenant : combien coûte à produire un numéro de La Tranchée Racine et une monographie format 30X40 ? Sinon, en général, tu marges beaucoup avec tes livres ?
J’ai choisi de ne pas avoir de diffuseur pour éviter
d’avoir à le payer et, du coup, de vendre plus cher. J’ai choisi aussi
d’imprimer plus que les indépendants pour faire chuter le prix du livre.
C’est un choix de sueur car il faut ensuite vendre plus.
- Est-ce que United Dead Artists est une société viable financièrement ou est-elle soutenue par les fonds cachés de l’artiste Blanquet ?
Les ventes des livres payent les suivants. Voilà l’économie United Dead Artists !
- Concrètement tu vends davantage par Internet ou plutôt via le réseau des libraires ?
On vend beaucoup en librairie. Par vpc aussi.
- Avec la Tranchée Racine, journal au format XXL et au prix XXS, on voit que tu cherches à promouvoir au mieux la scène alternative, tout en restant paradoxalement dans le carcan indépendant : tu ne te verrais pas faire le même travail en intégrant une grosse maison pour diriger une collection à la manière de Trondheim chez Delcourt avec Shampooing ? As-tu déjà reçu des propositions allant dans ce sens ?
J’aime être libre de tout. Je tiens à n’avoir aucune
obligation ni contrainte et j’aime l’idée qu’une structure comme United Dead Artists fasse un vrai journal.
- En tant qu’éditeur, te verrais-tu partir en croisade comme Richard Millet chez Gallimard ? Quel serait ton combat ?
A vrai dire, je crois plus à la croisade de feu Hara kiri. Il y avait une rage de liberté absolue.
- La musique joue un rôle dans ta création et ton univers (le livre-disque avec Mami Chan, les pochettes des 2 albums de Non Stop) : est-ce que l’un de tes fantasmes ne serait pas de créer un United Dead Records ? Qui rêverais-tu de signer ?
C’est un projet secret.
- Pierre la Police a donné sa version du livre de cuisine avec Les demoiselles de Vienne chez Cornélius ? De quoi souhaiterais-tu le plus donner comme version United Dead Artists ? Un code de la route ? Un manuel de bricolage ? Un abécédaire pour enfants ?
Un autre projet secret avec les enfants est dans les marges.
- Pour l’exposition, des cartes Dead Pannini Club vont sortir, un hommage direct aux Crados ?
C’est une série carte infinie et indéfinie, une collection sans fin. En éditer peut être 1000.
- Quelles sont les prochaines sorties prévues chez UDA ?
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vendredi 28 septembre 2012
Johan Kugelberg & Jon Savage : Punk, Une Esthétique
Un livre qui arrive à point nommé pour illustrer ma nouvelle ligne éditoriale : no sex, no blood, no noise... no future.
Johan Kugelberg & Jon Savage : Punk, Une Esthétique (Rizzoli, 2012)
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Mike Shiflet / Pete Swanson : Split EP
12 minutes de techno abrasives et fidèles au précepte « tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure » signées Pete Swanson, en attendant d'écouter la suite de son Man With Potential qui vient tout juste de sortir sur Type.
Mike Shiflet / Pete Swanson : Split EP (Amish Records, 2012)
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jeudi 27 septembre 2012
1991
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Joseph Szabo @ librairie Ofr., Paris, du 1er au 10 octobre 2012
En espérant qu'ils aient fait la poussière pour l'occasion !
http://www.photosofteenagers.com/
(Et pendant Paris Photo, en novembre, la librairie exposera Danny Lyon, vous pourrez même vous faire dédicacer votre exemplaire de Conversations with the Dead !)
mercredi 26 septembre 2012
Capracara : Ronin
Et ben, wé, toujours aussi fan de Unknown to the Unknown, qu'est-ce que vous voulez ! Et c'est pas parce que je n'écoutais pas de house en 1994 que je vais m'en priver aujourd'hui.
Capracara : Ronin (Unknown to the Unknown, 2012)
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lundi 24 septembre 2012
Young Smoke : Space Zone
C'était ça ou le Dark Crawler de Terror Danjah, mais place à la jeunesse !
Avec Young Smoke, le footwork est plus que jamais cette musique de l'espace aussi désincarnée qu'incompréhensible !
Young Smoke : Space Zone (Planet Mu, 2012)
dimanche 23 septembre 2012
The Troggs : Cellophane
Honnêtement, vous connaissez beaucoup d'albums qui s'ouvrent et se closent sur de pareils morceaux ? Bon, ok, faut dire qu'on est en 1967, la meilleure année pour le rock, j'crois que ça ne se discute pas !
The Troggs : Cellophane (Page One, 1967)
Merry Alpern : Dirty Windows
"Why am I sitting alone again in a darkened room, waiting to watch strangers fuck ?"
Merry Alpern : Dirty Windows (Scalo, 1995)
samedi 22 septembre 2012
Audimat
Désolé, j'suis un peu à la bourre, mais voilà j'ai enfin mis la main sur un exemplaire d'Audimat, publié cet été dans le cadre des Siestes Electroniques. Mon petit retard est sans conséquence puisque le parti pris de cette revue est de parler de "musique libérée des contraintes d'actualité". Généralement peu friand des longs articles théoriques sur la musique, j'ai littéralement dévoré ce numéro 0, qui en plus d'être passionnant dans le fond est joliment soigné dans la forme.
Au sommaire, notamment, 12 pages sur le UK funky pour nous expliquer qu'il est impossible de mettre des mots sur ce genre (très fort !), un démontage du remastering digital (ce truc qui permet de vous revendre ad vitam æternam des albums que vous possédez déjà) par l'un des deux Emptyset, les années 90 c'étaient quand même vachement mieux par Simon Reynolds ou bien encore une apologie de Générations 88.2 qui m'a donné envie d'aller sympathiser avec mes cousins qui trainent dans leurs Mercedes à la sortie du métro en bas de ma rue (Montreuil, 9-3... petite touche Zeller style, vous aurez reconnu !).
Chaudement recommandé !
vendredi 21 septembre 2012
Chester Brown : Vingt-Trois Prostituées
Évidemment si je vous dis que la mécanique des hommes est bien moins complexe que celle des femmes, ce sera une découverte pour personne !
Chester Brown : Vingt-Trois Prostituées (Cornélius, 2012)
SPK : Zamia Lehmanni (Songs Of Byzantine Flowers)
Juste après avoir négocié un improbable virage electro-pop et juste avant d'entamer une toute aussi invraisemblable carrière de compositeur de musiques de films à Hollywood, Graeme Revell, seul aux commandes de SPK, enregistre cette huitième merveille d'un monde perdu !
(à 1274 et affilié)
SPK : Zamia Lehmanni (Songs Of Byzantine Flowers) (Side Effects, 1986)
mercredi 19 septembre 2012
The Saints : Prehistoric Sounds
Hé, les djeuns, voilà un sacré album d'un groupe pas hype du tout sur lequel vous feriez bien de vous pencher sérieusement. Le genre de disque que seuls les pré-retraités qui trainent au sous-sol de Gibert la semaine en plein après-midi (wé, ceux avec une banane autour de la taille et un t-shirt de la tournée 1974 de Tangerine Dream sur les épaules, les gibertophiles, cousins des cinéphiles) écoutent encore.
Prehistoric Sounds est le troisième album d'un groupe de beaufs australiens, croisement approximatif des Them et des Heartbreakers, sorti en 1978. Déjà à l'époque, en pleine vague punk, on les considérait comme des ploucs avec leurs cheveux trop longs, leur chanteur un peu trop bouffi et leurs riffs piqués à Eddie Cochran, ce qui donne évidemment envie de les aimer tout de suite. Une belle bande de losers qui a néanmoins failli cartonner outre-manche après son passage à Top of The Pops avec son single This Perfect Day (riff piqué cette fois-ci au Paint It Black des Stones, putain d'merde, les Stones, j'parle comme un pré-retraité !), sauf que, les jours suivants, EMI se révèlera infoutu de répondre à la demande du public, le 45 tours restant désespérément out of stock pendant 2 semaines (ça fait rire aujourd'hui), juste le temps que le groupe finisse gentiment aux oubliettes, du moins pour le grand public.
Alors après tout ça, pas étonnant qu'ils soient tout déprimés lorsqu'ils enregistrent ce 3ème album, après un Eternally Yours en mode "désolé les gars d'avoir merdé l'autre fois, mais ces messieurs de la compta exigent quand même un nouveau hit", fait de rhythm 'n' blues braillard et de punk cuivré. Bien entendu, le groupe se sépare avant même la sortie de Prehistoric Sounds. Il se reformera 1 an après autour du chanteur Chris Bailey, avec d'autres musiciens, sous la houlette de Patrick Mathé, boss de New Rose, mais ça c'est une autre histoire...
PS : et pas la peine de me dire que j'ai repompé Le Dictionnaire du Rock !
The Saints : Prehistoric Sounds (EMI, 1978)
mardi 18 septembre 2012
Florian Zeller : La Jouissance
Pour me confronter à la dure réalité, pour me délecter du goût des autres mais surtout par pur masochisme, j'ai lu le dernier Florian Zeller. Claro a déjà rendu une excellente fiche de lecture de ce roman générationnel (dans une Europe en pleine paupérisation, un couple se sépare à cause des téléphones portables, rires). Pour ma part, La Jouissance m'a confirmé que ce qui me faisait immédiatement débander en littérature ce sont les bons mots, penser, écrire un chapitre dans le seul but de placer à la fin un bon mot, à ce petit jeu Beigbeder reste indétrônable (un seul précédent à mon masochisme littéraire, la lecture de 99 Francs).
Ce livre m'a aussi douloureusement renvoyé 20 ans en arrière lorsque j'étais ce jeune étudiant en Lettres arrogant, hautain et surtout nourri à la pizza, à Rohmer, à SPK, au surréalisme, à Tsui Hark, à l'actionnisme... Une époque où je faisais parti d'un cercle de poètes qui passait ses journées à écrire des cadavres exquis et à faire des collages (Kurt Schwitters à Beaubourg) quand il ne partait pas se recueillir sur la tombe de Robert Desnos ou en pèlerinage rue Campagne-Première (je vous rassure, il nous arrivait aussi de danser la nuit sur du Mokum).
Tout ça pour dire que je me demande quel âge peut bien avoir Zeller car il vient de publier ce roman dans lequel j'aurai très bien pu me lancer il y a 20 ans si je n'avais pas été un brin lucide (et fainéant), ce roman qu'il ne faut surtout pas écrire. Aujourd'hui, je me dis que j'ai peut être eu tort après tout.
Florian Zeller : La Jouissance (Gallimard, 2012)
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dimanche 16 septembre 2012
Tom Savini is a Knightrider
Comme vous pouvez le constater, Tom Savini est un effet spécial à lui tout seul dans Knightriders. Ce croisement entre Excalibur et Mad Max a beau être le film préféré de Romero, avec Martin, cela n'empêchera pas United Artists d'annuler au dernier moment la sortie en France de cette "fable" sur la fin des utopies !
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Arturo B.
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Tom Savini
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samedi 15 septembre 2012
Walker Evans : Photographies Américaines
Aussi indispensable dans votre bibliothèque que la Bible ou le Petit Robert, American Photographs, l'un des plus grands livres de photos (catégorie patrimoine culturel), vient d'être réédité pour son 75ème anniversaire. Disponible partout, pas cher, relié, re-scané pour être le plus fidèle à l'original et traduit en français, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Et moi, maint'nant, j'ai l'air malin avec mon vieil exemplaire broché tout pourri !
"- Mais, mon amour, tu l'as déjà ce livre à la maison !
- Oh ! Ta gueule !"
Walker Evans : Photographies Américaines (5 Continents, 2012)
jeudi 13 septembre 2012
16 minutes in New York
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Marie Menken
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Kid606 : Lost In The Game
On m'avait pourtant prévenu, il n'en reste pas moins que ce nouveau Kid606, doux comme une larme qui coule sur la joue, fini les coups de boule breakcore,
est une très belle surprise, dans une veine pas si éloignée de Kuedo,
qui l'eût cru ?! Un changement de cap expliqué par Miguel lui-même dans
les notes de la pochette : "It was a rough year... I promise the next
album won't be so dark..."
En tout cas, voilà le disque de la rentrée qui risque bien de squatter ma platine un petit moment !
Kid606 : Lost In The Game (Tigerbeat6, 2012)
mardi 11 septembre 2012
René Allio : Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et monfrère... (1976)
Ça vous dit une séance de L'Étrange Festival tranquilou dans votre canapé, loin des croutes de cheveux sur les sièges et des discussions du type "tu te souviens de la rétrospective Tsui hark à la Cinémathèque en 1997 ?", avec ce chef-d'œuvre oublié (encore un !) des 70's ?
René Allio, soutenu par Serge Toubiana et Pascal Bonitzer au scénario, adapte ici une étude de Michel Foucault (publiée 2 ans avant Surveiller et Punir) à propos d'un parricide survenu en 1835 en Normandie, avec pour parti pris de faire jouer les rôles de paysans uniquement par des gens de la campagne, et donc amateurs.
Austère et froidement bressonien (désolé pour ce cliché), le film n'en est pas moins rongé par une sourde mélancolie qui ne laisse pas indemne.
PS : je dédierais bien ce film à ma mère (paix à son âme) mais je n'ai pas envie de passer pour un fils ingrat...
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Arturo B.
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21:41
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Michel Foucault,
René Allio
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lundi 10 septembre 2012
Henry Mancini : Wait Until Dark
The dark side of Mancini.
Cliff Martinez se souviendra de ce score pour son chef-d'oeuvre The Limey (L'Anglais).
Henry Mancini : Wait Until Dark (Screen Archives Entertainment, 1967-2007)
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