jeudi 31 octobre 2013

mercredi 30 octobre 2013

Ad taleur !


Mark E. Smith a boudé la France pendant plus de 10 piges, de 1993 à 2005, mais ces derniers temps il vient nous rendre visite à peu près une fois par an. Ce soir, ça se passe à la Gaîté Lyrique.
Ad taleur !


mardi 29 octobre 2013

Nurse With Wound : Chromanatron


Oublié de la petite histoire du Krautrock, Sand (un seul album et puis s'en va, Golem, un chef d'oeuvre) est à l'honneur d'un vibrant hommage (c'est comme ça qu'on dit ?), une face groovy, une autre qui fait peur, par Nurse With Wound sur Rotorelief, label français qui ne la ramène pas tout en continuant fièrement son petit bonhomme de chemin.

Pas d'extrait disponible alors voilà pour compenser :


 

Nurse With Wound : Chromanatron (Rotorelief, 2013)

And Nobody called. And Nobody Came...






A Dream...

"Gee, wouldn't it be funny if I died in this dream
before I could make another one up

And nobody called

And nobody came"

"I've never been here"


A partir du 8 novembre, la Galerie VU présentera ces photos prises quelques mois après le tremblement de terre à Finale Emilia en 2012.
Et dès le 13 de ce même mois, une rétrospective d'Anders Petersen se tiendra à la BNF Richelieu. Immanquable.


Anders Petersen : To Belong (Studio Blanco, 2013)

lundi 28 octobre 2013

100 % silk

Off the rose



Untitled, Christian Naujoks, 2009.


Sublime version de "Leave me alone" de New Order par l'allemand christian Naujoks...

vendredi 25 octobre 2013

Easy Listening Nightmares

"New York is for me the world itself."



Daido Moriyama : Another Country in New York (1974 / Fac-similé - Akio Nagasawa, 2013)

jeudi 24 octobre 2013

mercredi 23 octobre 2013

lundi 21 octobre 2013

dimanche 20 octobre 2013

Junichirô Tanizaki : Eloge de l’ombre




« Car un laque décoré à la poudre d’or n’est pas fait pour être embrassé d’un seul coup d’œil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse qui, par instants, en révèle l’un ou l’autre détail, de telle sorte que, la majeure partie de son décor somptueux constamment caché dans l’ombre, il suscite des résonances inexprimables.
De plus, la brillance de sa surface étincelante reflète, quand il est placé dans un lieu obscur, l’agitation de la flamme du luminaire, décelant ainsi le moindre courant d’air qui traverse de temps à autre la pièce la plus calme, et discrètement incite l’homme à la rêverie. N’étaient les objets de laque dans l’espace ombreux, ce monde de rêve à l’incertaine clarté que sécrètent chandelles ou lampes à huile, ce battement du pouls de la nuit que sont les clignotements de la flamme, perdraient à coup sûr une bonne part de leur fascination. Ainsi que de minces filets d’eau courant sur les nattes pour se rassembler en nappes stagnantes, les rayons de lumière sont captés, l’un ici, l’autre là, puis se propagent ténus, incertains et scintillants, tissant sur la trame de la nuit comme un damas fait de ces dessins à la poudre d’or.
 »

Junichirô Tanizaki, Eloge de l’ombre, éd. Verdier, 2011.


Si tu collectionnes les boîtes à thé recouvertes de papier de riz, que tu es accro à l’odeur de sueur s’exhalant des tatamis, que tu bichonnes des érables nain sur la pelouse de ton pavillon de banlieue, que tu reprends deux fois du nougat après ton menu B9 ou bien si la vue d’une céramique craquelée et laiteuse t’arrache des gémissements incontrôlés (et je sais qu’ils sont nombreux parmi vous), ce petit traité cardinal sur l'esthétique japonaise suscitera chez toi des orgasmes à répétition. A l’esthétique occidentale tapageuse de la lumière et de l’éclairage, l’auteur oppose celle de la pénombre, consubstantielle à la maison traditionnelle japonaise, et à l’obsession de la propreté le goût pour la patine des objets. Où l’on prend brutalement conscience que le comble du raffinement est sans discussion possible de se rendre au milieu de l’hiver en pleine nuit au fond du jardin pour y faire caca dans une cabine de bois et bambou glaciale et mal éclairée. « Le raffinement est chose froide », rappelle Tanizaki fort à propos.

samedi 19 octobre 2013

J'entends plus la guitare


(Thanks Vérol)

"Au bout du compte, ça finit toujours mal."


(Sans Soleil ressort en salle mercredi prochain dans une version restaurée. Pour le reste, tout le reste, ça se passe au Centre Pompidou.)
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...