Une petite douceur extraite du meilleur album d'Oasis, H.M.S. Fable, produit tout en délicatesse par des petites mains pleines de cambouis, Youth et Hugh Jones, mais absolument pas représentative du reste du disque.
La vidéo YouTube n'a que 3 pouces levés, c'est trop peu, d'autant plus qu'elle a été postée par un certain... Perseverance Alexandre, ceux qui savent, savent ! Manque un "D" à la fin du titre mais c'est pas grave vu qu'en échange on a récupéré un tiret inutile (Reinstated et non Re-insate).
Ce qu'il y a de bien avec les déménagement, c'est qu'ils permettent de retomber sur des trésors oubliés.
En vidant feu mes caisses de cd du garage dans les Kallax de mes nouveaux combles fraîchement aménagés, je suis tombé sur ce disque de Marc Almond, pas écouté depuis des lustres (minimum 15 ans).
Ma rencontre avec sa carrière solo remonte au tout début des années 90. La cousine de ma petite amie de l'époque était une fan invétérée de Marc Almond, comme elle aurait pu l'être de Jean-Jacques Goldman, je regrette aujourd'hui de ne pas lui avoir demandé d'où venait cette drôle de fascination.
Depuis 3 jours j'écoute donc en boucle ce Tenement symphony et je le trouve parfait de bout en bout, même si le précédent album est communément considéré comme le chef d’œuvre du garçon. Au programme : EBM de Castafiore, reprise eurodance du Jacky de Brel, version fidèle de The Days Of Pearly Spencer(qui n'était pas encore devenu une scie), interlude Debussy (!) ou single mielleux digne du meilleur des Pet Shop Boys.
La prod' très early 90's signée Trevor Horn, épaulé çà et là par Dave Ball, l'autre moitié de Soft Cell, n'arrive même pas à gâcher la qualité des compos et, bien
évidemment, l'interprétation des chansons. A vrai dire, ça serait même un petit
plus pour nous les quadras, et, avec un peu de recul, on pourrait arguer qu'elle contribue pleinement à
l'univers kitsch de Marc Almond.
Un an après la sortie de cet album, notre diva new wave est sur scène au Royal Albert Hall où elle délivre un concert aussi flamboyant que sa garde-robe et interprète live la quasi intégralité de Tenement Symphony :
13 titres, 36 minutes et au moins 4 bombinettes : de quoi largement mettre le feu au parquet pointe de Hongrie de ton salon !
Et parce qu'au fond de toi ton petit cœur d'indie kid battra toujours comme aux premiers temps.
J'avoue, un peu iconoclaste de faire un post sur The Associates avec un instru, donc sans la voix de diva de MacKenzie. Au passage, je tiens à vous informer qu'il s'est réincarné en vendeur chez Bérénice dans Le Marais, je l'ai croisé samedi dernier, véridique !
Les 3 premiers albums viennent d'être copieusement réédités. Mon préféré est le second, qui n'en est pas vraiment un puisqu'il compile une série de singles sortis en 1981, cinq sur Situation 2 et un split sur RSO, jonction parfaite entre la spontanéité post punk du premier et la luxuriance limite kitchos du troisième.
Hypothèse : et si Joseph Mount avec Metronomy avait réussi là où Lawrence avec Denim avait échoué dans le projet de produire La pop FM artificielle/aseptisée (pléonasme) parfaite, sous influence 80's pour le premier et 70's pour le second, en laissant tout simplement le sarcasme de côté ?
Peut être suis-je totalement à côté de la plaque, mais cette lecture de Summer 08 me permet au moins de l'écouter, voire même, carrément, de l'apprécier.
Snobinard, moi, jamais ! De là à ce que je m'inscrive à la newsletter de We Love Green, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas, rassurez-vous !
, d'écouter le dernier Rihanna par hasard, enfin sur les conseils avisés d'un r*cker m*rt, et de me surprendre à le trouver pas mal du tout (et je ne dis pas ça uniquement parce qu'il y a un featuring de Drake)
Ce disque 100% rosbif, sorti en octobre dernier, est passé complètement à la trappe de ce côté-ci de la Manche. Rien d'étonnant ! Je crois que la musique de Real Liesest trop forte de son insularité, tout comme la jelly, et, donc, condamnée à être éternellement incomprise en terre gauloise.
Je vais rendre à César ce qui est à César (à savoir citer mes sources, un truc qui a tendance à se perdre), c'est la très juste chronique dans le dernier numéro de Vice, une fois n'est pas coutume, qui m'a immédiatement donné envie de jeter une oreille sur cet album : beau polo (Benetton), albums les plus haïs de New Order, UK garage, phrasé cockney... franchement, tout y est, je ne vois rien d'autre à ajouter (même si je cherche encore les beats jungle).
Les trois londoniens ont tout simplement réalisé l'équation parfaite : me redonner l'euphorie de mes 20 ans tout en me rendant un brin mélancolique. If you’re not transmitting some shade of grey with your music, write birthday cards, not songs.
"Jangling guitars that express both an optimism and deeper melancholy", c'est pas moi qui le dit ce sont les fossoyeurs (je me répète) de Captured Tracks, et c'est exactement ça, alors pas la peine d'en rajouter.