Ce disque 100% rosbif, sorti en octobre dernier, est passé complètement à la trappe de ce côté-ci de la Manche. Rien d'étonnant ! Je crois que la musique de Real Lies est trop forte de son insularité, tout comme la jelly, et, donc, condamnée à être éternellement incomprise en terre gauloise.
Je vais rendre à César ce qui est à César (à savoir citer mes sources, un truc qui a tendance à se perdre), c'est la très juste chronique dans le dernier numéro de Vice, une fois n'est pas coutume, qui m'a immédiatement donné envie de jeter une oreille sur cet album : beau polo (Benetton), albums les plus haïs de New Order, UK garage, phrasé cockney... franchement, tout y est, je ne vois rien d'autre à ajouter (même si je cherche encore les beats jungle).
Les trois londoniens ont tout simplement réalisé l'équation parfaite : me redonner l'euphorie de mes 20 ans tout en me rendant un brin mélancolique. If you’re not transmitting some shade of grey with your music, write birthday cards, not songs.