Ce qu'il y a de bien avec les déménagement, c'est qu'ils permettent de retomber sur des trésors oubliés.
En vidant feu mes caisses de cd du garage dans les Kallax de mes nouveaux combles fraîchement aménagés, je suis tombé sur ce disque de Marc Almond, pas écouté depuis des lustres (minimum 15 ans).
Ma rencontre avec sa carrière solo remonte au tout début des années 90. La cousine de ma petite amie de l'époque était une fan invétérée de Marc Almond, comme elle aurait pu l'être de Jean-Jacques Goldman, je regrette aujourd'hui de ne pas lui avoir demandé d'où venait cette drôle de fascination.
Depuis 3 jours j'écoute donc en boucle ce Tenement symphony et je le trouve parfait de bout en bout, même si le précédent album est communément considéré comme le chef d’œuvre du garçon. Au programme : EBM de Castafiore, reprise eurodance du Jacky de Brel, version fidèle de The Days Of Pearly Spencer (qui n'était pas encore devenu une scie), interlude Debussy (!) ou single mielleux digne du meilleur des Pet Shop Boys.
La prod' très early 90's signée Trevor Horn, épaulé çà et là par Dave Ball, l'autre moitié de Soft Cell, n'arrive même pas à gâcher la qualité des compos et, bien évidemment, l'interprétation des chansons. A vrai dire, ça serait même un petit plus pour nous les quadras, et, avec un peu de recul, on pourrait arguer qu'elle contribue pleinement à l'univers kitsch de Marc Almond.
Un an après la sortie de cet album, notre diva new wave est sur scène au Royal Albert Hall où elle délivre un concert aussi flamboyant que sa garde-robe et interprète live la quasi intégralité de Tenement Symphony :
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