"Je crois que j'aime surtout ce disque parce qu'il horripile tout le monde"
samedi 26 janvier 2013
Un matin quand la vie n'a plus de hasard
Pix : André Cepeda, Rien.
"Si l'on me cherche
C'est un matin d'hiver qu'on me trouvera
Un matin d'hiver sous la pluie
Un matin quand la vie n'a plus de hasard
Mais que tout est pareil encore à l'hiver
Les arbres le pavé la rue presque déserte
On me trouvera dans l'inutile
Dans un mot qui n'a pas de sens
Un mot qui n'a pas de raison."
"J'ai tenté l'impossible en vain
Mais il était trop tard
Quand je suis venu
Il n'y avait plus rien
Il n'y avait plus qu'un bruit de voix comme un passage
Un claquement sec des plaintes des paroles étouffées
Il n'y avait plus qu'une vibrante solitude
Un frénétique envoûtement des gestes
Et le vide qui précède une invisible présence."
Jacques Prével, "Poèmes mortels, Poèmes pour toute mémoire, Poèmes de haine et de colère", Flammarion, 1974.
Publié par
bazooka
à
00:06
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Je suis restée dans ma stupeur pour écouter le bruit du vent...
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