mardi 8 janvier 2013

Massimo Dallamano : La Lame Infernale (La Polizia Chiede Aiuto, 1974)


Houlala, ça faisait bien un siècle que je n'avais pas acheté un dvd, moi !
On a tous chialé notre mère, nous les fans de bis-cuiteries italiennes, quand Neo Publishing a rendu l'âme (petite consolation, on est maintenant content de trouver ici et là les dvds de cet éditeur à 2 € pièce), mais heureusement The Ecstasy of Films reprend aujour'hui le flambeau et inaugure sa collection Profondo Giallo avec ce film de Massimo Dallamano de 1974.

 
La Lame Infernale, qui poursuit la thématique "jeune fille" abordée précédemment par le réalisateur dans son classique Mais Qu'avez-Vous Fait à Solange, est un drôle de giallo où les codes du genre sont détournés, par exemple, l'identité du tueur, le motard à la hachette, est rapidement révélée et ne participe pas au suspens du film. En fait, le film est plus proche du poliziesco (son discours nihiliste), voire même du thriller politique classique (son enquête pépère), avec une réalisation carrée sans trop d'effets de style. C'est d''ailleurs cette position, le cul entre trois chaises, qui fait tout le charme de La Lame Infernale. Et bien sûr, le tout est sublimé par la magnifique partition de Stelvio Cipriani, dont le thème principal sera repris dans l'excellent Amer.



The Ecstasy of Films a prévu du très lourd pour ses 2 prochaines sorties, avec Torso de Sergio Martino et La Guerre des Gangs de Lucio Fulci. On va pouvoir mettre nos fichiers avi dans la corbeille et libérer un peu de place sur nos disques durs pour mieux encombrer nos étagères. Et longue vie à ce nouvel éditeur...



Massimo Dallamano  : La Lame Infernale (The Ecstasy of Films, 2012)

3 commentaires:

  1. C'est un peu longuet sur la fin, mais cette autre "Lame infernale" vaut le coup d'oeil :

    http://www.youtube.com/watch?v=saG6iqTT3rg

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    1. Comme souvent dans ces bis-eries italiennes, il y a des longueurs, c'est inhérent au genre tout comme les dérapages contrôlés en Alfa Roméo, les moustaches bien garnies des seconds rôles et les pépés voluptueusement rondouillardes.
      La vision improbable du motard-tueur, hachette à la main, poursuivit dans les couloirs d'une clinique par une espèce de sergent Garcia vaut à elle seule le détour.

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  2. Dans un autre registre je trouve que la chanteuse Lame est infernale aussi ...

    GdlR

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