La midlife crisis pointe son nez.
Pour preuve, lundi en début de soirée, installé confortablement à la terrasse d'un café du côté de Ternes pour déguster une Badoit rouge intensément pétillante, je me disais "ah ! tiens ! c'est vrai, il fait toujours beau dans ce quartier, les gens sont propres aussi". Je ne m'attardais quand même pas trop sur ces considérations, le spectacle allait commencer salle Pleyel, et il fallait que je prenne le temps de faire pipi aux toilettes avant de m'installer dans mon siège à l'orchestre. En temps normal, ce soir-là, j'aurais dû aller écouter une idole de jeunesse présenter sur scène son premier disque solo (de vieux), en réalité, on le sait tous, juste un prétexte pour l'entendre reprendre ses vieux hits.
Hier, idem, plutôt que de me retrouver à 1 heure du mat' à faire la queue dans mon sweat à non message "jeu set et match" (on va commencer à regretter les t-shirts Che Guevara) et mon jeans patché sous les affiches de cinéma du Rex pour, de nouveau, écouter une idole de jeunesse toute la nuit dans un sous-sol, j'ai préféré passer sagement ma soirée, 20h30-22h, entouré de profs de français sur un siège catégorie 1 du Théâtre de la Ville.
Tout ça pour dire que la sortie d'un nouveau Plaid ou d'une nouvelle compilation Platinum Breakz (pas vraiment des trucs de djeuns, vous me direz !) n'arrive pas à m'exciter autant que l'idée de lire les Hussards (après tout j'en ai assez bouffé comme ça de la Beat).
(Merci à Elise Vertige)
On doit être fait pareil. Mardi, aux Bunnymen à l'Alhambra, j'ai préféré le journal des Goncourt. Comme disait un autre ancien jeune, "There's more to life than books, but not much more".
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