"Je crois que j'aime surtout ce disque parce qu'il horripile tout le monde"
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lundi 20 janvier 2014
Suicide
Publié par
Arturo B.
à
11:04
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lundi 20 mai 2013
La Naissance De l' Amour
Publié par
bazooka
à
15:45
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La Naissance de l'amour,
Philippe Garrel
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jeudi 11 avril 2013
"Ce n'est pas du cinéma que nous allons voir."
Publié par
Arturo B.
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00:24
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De la pellicule impressionnée,
Philippe Garrel
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vendredi 5 avril 2013
Yeah, man !
Attention, malgré les apparences, J'entends Plus la Guitare n'est pas un grand film comique.
PS : Intégrale Philippe Garrel en cours au Magic Cinéma à Bobigny.
mercredi 2 janvier 2013
Une shortlist de films d'amour par Poto et Cabengo
Martin et Léa, d'Alain Cavalier, 1978
Jusqu'à la découverte de Martin et Léa, il y a 15 ans, je tenais pour impossible de filmer une rencontre amoureuse : impossible de restituer par le jeu tout ce qui (se) passe alors entre deux êtres, impossible de documenter ce face-à-face, ce corps-à-corps sans le troubler. Cavalier filme un couple d'amis, de véritables amants comme il en existe peu : leurs regards, leurs intonations de voix, leurs mouvements, leurs corps sont absolument destinés l'un à l'autre. Chaque plan capte cette attraction commune. Parce que le moment de la rencontre, très fragile, est déjà derrière eux, mais parce qu'ils sont toujours aimantés l'un par l'autre – amantés ?–, ils peuvent rejouer leur découverte mutuelle. Cavalier a su donner à cette rencontre son écrin : un film sobre, réaliste, quotidien, presqu'entièrement tourné en chambre, où seuls quelques fondus au noir viennent enchâsser étreintes et disputes.
A regarder après, si on a le coeur bien accroché, son pendant : Ce répondeur ne prend pas de messages, de 1978 également, où Cavalier filme son propre désespoir après la mort accidentelle de sa compagne. Tête entièrement bandée, il se souvient, dans leur appartement qu'il vide de ses derniers objets. Que reste-t-il de soi après la mort d'une personne qu'on a aimée de tout son être ? Pas grand chose : quelques souvenirs, déjà plus de visage, bientôt plus de raison, ni d'images. (ndr : Dieu merci, le film n'est pas disponible sur le net et le dvd est épuisé.)
Behindert, de Stephen Dwoskin, 1974
Encore un re-enactment: deux vrais amants rejouent leur histoire. L'amour pouvait d'autant moins s'y tricher que le film n'est que corps et regards, plongés dans un brouillard de sons et de musique électronique. Les 15 premières minutes, celles de leur rencontre, sont parmi les plus belles de toute l'histoire du cinéma : Dwoskin serre son visage à elle, dont il ne peut se détacher ; elle lui rend son regard. Emportés par la caméra subjective, on est partout, désirant avec lui, désirée avec elle. Une expérience dont on ne se remet pas.
L'Inconnu, de Tod Browning, 1927
Jusqu'où peut-on aller par amour ? La folie ou la mort paraissent bien peu à côté de la mutilation que s'inflige Alonzo. Celui qui jouait le manchot dans un cirque renonce réellement à ses bras par amour pour la fille du patron qui a en horreur les mains des hommes. Joan Crawford est belle à se damner, Lon Chaney génial d'agilité et d'une noirceur que son amour illumine. L'ouverture, où il lance avec ses pieds des couteaux qui peu à peu dénudent la belle, est affolante d'érotisme.
J'entends plus la guitare, de Philippe Garrel, 1991
Toute l'intensité et la beauté de l'extase amoureuse, fracassée sur l'impossibilité à vivre ensemble, à vivre tout court. Ici, c'est l'héroïne qui fait le fossoyeur, mais on se prend à penser que ça aurait pu être tout autre chose, l'existence pourvoyant généreusement en occasions de désespérer. Qui a dit que l'amour devait être heureux ? Un magnifique hommage à Nico, qui a partagé la vie de Garrel pendant de nombreuses années. "I have come to lie with you / I have come to die with you”.
Party Girl, de Nicholas Ray, 1958
L'amour rédempteur ? Si on a envie d'y croire une fois, c'est bien celle-là. Dans le Chicago des années 30, en pleine Prohibition, une danseuse de cabaret rencontre un avocat de la pègre, et tout entre en crise : les personnages qui voudraient échapper à leur rôle et à leur monde, le film noir qui se fait bousculer par le musical et le mélodrame, le technicolor qui est saturé à l'extrême... Toujours somptueusement belle, Cyd
Charisse est enfin incarnée et sensuelle dans ce rôle qui lui laisse pour la première fois une part maudite. Transposition réussie par De Palma avec L'Impasse, qu'on peut voir à la suite.
L'Amour fou, de Jacques Rivette, 1968
Claire devait être Hermione dans l'Andromaque que son mari, Sébastien, monte au théâtre. Et puis, allez savoir pourquoi, elle renonce. Sébastien, délicat, la remplace par son ex-femme. De répétition en répétition, la pièce s'assemble, et le couple se délite. Jalousie, dépendance, déphasage, trahison, déception et fureur de ne plus trouver chez l'autre ce qu'on voudrait désespérément y voir : tous les drames d'un amour ravagé plus qu'épuisé. La séquence de leurs retrouvailles, le temps de détruire joyeusement leur appartement, est aussi celle de leurs adieux : un îlot de désir libre et fou où on serait bien resté. Bulle Ogier ne pouvait peut-être pas être Hermione, mais personne n'aurait pû être Claire à sa place.
PS : à part ça, je n'ai jamais vu autant de pyjamas dans un film. Un grand “pajama game”, donc.
Publié par
Arturo B.
à
11:52
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