"Je crois que j'aime surtout ce disque parce qu'il horripile tout le monde"
lundi 31 mars 2014
samedi 29 mars 2014
Paul Schrader : The Canyons
Pour l'édition DVD de The Canyons, il n'y aura pas de director's cut, Paul Schrader a eu l'idée géniale de mettre dans son film toutes les scènes qui auraient dû finir dans la poubelle de la salle de montage, je le soupçonne même de n'avoir mis que celles-ci.
Ce film, écrit en moins de deux au
bord de la piscine du Château Marmont par un écrivain à bout de souffle comme un reader's
undigest de ses précédents bouquins, s'apparente à un long accident où un Ryan Gosling de caniveau, membré comme un cheval et interprétant le
rôle de sa vie (au sens premier du terme, celui d'un acteur raté), et un sosie de Christian Troy, repéré dans un film qui se regarde d'une main, mais membré comme toi et moi (à vue de nez, entre 15 et 20 cm, pas plus), se disputent un vieux thon bouffi d'à peine 30 ans, qui se se la joue miss monde avec ses bleus sur le cul et saucissonné dans son corset.
Fascinant de nullité - mise en abyme à 2 balles sur le cinéma (la scène du psy avec Gus Van Sant en caméo), scènes de suspens improbables (la bouteille d'eau va t-elle tomber par terre, ouinonouinon ?!), Kavinski de brocante en guise de BO - , The Canyons nous convie à la mort en direct du Cinéma, le genre de connerie qu'il faudrait que je soutienne si j'étais un de ces critiques qui écrit dans ces journaux que plus personne ne lit.
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Arturo B.
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13:18
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vendredi 28 mars 2014
jeudi 27 mars 2014
Art ludique
Orgasmes multiples assurés pour les fétichistes du crayonné et de l'encrage comme pour ceux du détourage et du pinceau numérique à l'expo Marvel.
Présences Electronique
Belle affiche, nan, je voulais plutôt dire belle programmation pour ce week-end disco-funky offert par l'INA-GRM avec, notamment, Mark Fell, Matmos, Christian Fennesz, Bernard Parmegiani (la résurrection) et surtout Nurse With Wound, dimanche soir.
Tous ces concerts de Présences Electronique sont gratuits et, sachez-le, rien n'aurait été possible sans la volonté de fer d'Anne Hidalgo (pure intox).
mercredi 26 mars 2014
Recoiled
Hier, pour la toute première fois, j'ai mis les pieds dans le rayon Hard Rock de mon disquaire - j'avais déjà entendu des bruits comme quoi ce rayon existait vraiment sans jamais vouloir y croire - et, pour la toute toute première fois, j'ai acheté un disque avec écrits sur la pochette les mots "Nine Inch Nails".
Coil / Nine Inch Nails : Recoiled (Cold Spring, 2014)
lundi 24 mars 2014
Attention au chien !
Anarchiste, sentimental et suicidé à 31 ans, Stig Dagerman a vraiment tout pour me plaire.
Pendant 10 ans, de 1944 à 1954, il écrit quotidiennement des poèmes satiriques en rapport avec une actualité du jour.
Attention au Chien est publié le 5 novembre 1954, le lendemain de son suicide, inconsolable, il s'est asphyxié dans son garage au volant de sa voiture avec les gaz d'échappement .
Stig Dagerman : Billets Quotidiens (Cent Pages, 2002 / rééd. 2014)
samedi 22 mars 2014
Nyuyoku Nikki
Not featured in Parr/Badger The Photobook : A History Volume 3.
Enari Tsuneo : Nyuyoku Nikki (Heibonsha, 1989)
vendredi 21 mars 2014
The Philosophy Of Sound And Machine
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Arturo B.
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23:00
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DMX Krew : Standing Stones
"Standing Stones draws it's creative juices from the mysterious pillars of stone that have stood across Western Europe for centuries" (en Google trad' ça donne ""Standing Stones tirages c'est créativité des piliers de pierre mystérieuses qui ont résisté à toute l'Europe occidentale depuis des siècles", enfin vous voyez l'idée !), et tout ça en édition limitée à 200 exemplaires sur un nouveau label qui s'appelle Mystic & Quantum, tout un programme !
On dirait bien que DMX Krew nous fait le coup de l'Album de la Maturité, à moins que ce soit encore une grosse blague, qui sait ?!
DMX Krew : Standing Stones (Mystic & Quantum, 2014)
mercredi 19 mars 2014
Bad disc
Depuis quelques temps, quelques semaines, je ne télécharge plus, enfin plus autant, de musique sur les sites russes, et n'y voyez pas là une quelconque forme de représailles à l'encontre de Poutine. Par contre, je continue d'acheter des cds. Oui, je suis prêt à payer à l'aveugle, sans pré-écoute, 12 €, pas plus, un bout de plastoc pour retrouver comme autrefois cette joie de glisser dans la fente cet obscur objet du désir.
Il y a 2 jours, je me suis donc offert (car s'acheter un cd en 2014 est un véritable cadeau) cet album de Freddie Gibbs & Madlib que mon lecteur de cd n'a pas réussi à reconnaitre - il faut préciser ici que j'ai dû changer ma chaîne hi-fi il y a 1 an, j'ai choisi une Philips et je dois bien avouer que je n'en suis pas très content, notamment au niveau du mode avance rapide qui n'est vraiment pas rapide, peut être que ce n'est pas si mal en fait, le seul vrai point positif est qu'elle prend peu de place, je peux la poser sur la cheminée. Il a donc fallu que je souffle dedans de l'air comprimé avec cette bombe que j'avais achetée à l'origine pour "sécher" mon téléphone qui était malencontreusement tombé dans mon bain l'autre fois, avant que les températures grimpent. Une recherche en panique sur Google m'avait mené à cette solution qui, si au final s'est avérée effectivement la bonne, m'a néanmoins, au moment de son exécution, plongé dans cette petite appréhension du "est-ce que je ne suis pas en train de faire, là, une belle connerie ?!" Rassurez-vous, encore une fois, ça a marché, je peux finalement écouter mon cd. Dans mon élan, je me suis dit, tant qu'on y est, que j'allais essayer de faire tourner un autre "bad disc", c'est ce qu'indique le lecteur quand il fait des siennes, à savoir le premier album de Drake, mais rien à faire, celui-ci restera donc condamné à perpétuité dans son boîtier, peut être aura t-il droit, au mieux, à une sortie en Twingo de temps à autre.
J'en étais où ? Ah, oui, Madlib. Entre nous, j'avais un peu décroché de Madlib. L'année dernière, j'ai à peine jeté une oreille sur la compilation de son projet rigolo Quasimoto, mais, là, je suis plutôt content de le retrouver, même si j'ai le sentiment que rien n'a vraiment changé dans son petit monde : j'ai immédiatement reconnu sa patte, je veux parler de ce son early mid 90's, j'ai piqué ce "son early mid 90's" sur une customer review d'Amazon.com, qu'il affectionne depuis toujours pour ses productions. Pour l'instant, je bloque sur le morceau 7 qui précède sur l'album le prétendu classique Thuggin'. Vous m'en voyez désolé mais, à ce jour, sur YouTube on ne trouve pour ce track que cette piètre vidéo live. (mise à jour 11:58 - le morceau 7 s'écoute ici, merci au twitto noblazoblij)
Bon, voilà, ça fait près de 2000 signes quand même, tout ça pour dire que si vous êtes à la recherche de pigistes je me tiens à votre disposition, en espérant bien sûr que cette chronique de Piñata vous aura pleinement convaincu.
Freddie Gibbs & Madlib : Piñata (Stones Throw, 2014)
Publié par
Arturo B.
à
11:44
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Stones Throw
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mardi 18 mars 2014
lundi 17 mars 2014
"ce peuple de rats"
W.G Sebald : De la destruction comme élément de l'histoire naturelle (1999 / Acte Sud, 2004 / Babel, 2014)
samedi 15 mars 2014
vendredi 14 mars 2014
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