Depuis 2 semaines, j'écoute en boucle ce remix signé The Grid, duo formé pour moitié du Soft Cell le moins célèbre, qui n'aura pas vraiment marqué l'histoire des musiques électroniques, comme on le dit si respectueusement chez Le mot et le reste. C'est rien de le dire, une bonne raison pour revenir dans quelques temps parler de ces
Bon, je vois d'ici votre tête incrédule à 4:28 quand déboule ce petit solo de flûte improbable qui finit 20 secondes plus tard par s'emboîter comme papa dans maman dans une envolée de saxo endiablée, qui a néanmoins le bon goût de ne pas s'éterniser... Moi, j'en frissonne.
D'ailleurs, j'adore tellement ce remix que j'en ai immédiatement fait un rip You Tube (320kbps, en bon audiophile que je suis), vu qu'il n'est disponible ni sur Soulseek, ni sur les forums russes, avant d'acheter ce white label à un allemand sur Discogs (ça va, je ne me suis pas ruiné). Un putain de vi-ny-le, oui, comme tous ces maxis de jungle (achetés 50 francs pièce à l'époque et se revendant aujourd'hui 3€, au mieux, en attendant un hypothétique revival qui ne viendra jamais) entassés dans ces bacs qui encombrent inutilement le fond de mon garage.
Total addict, je vous dis !
Finalement, avec toutes ces années de recul, je me rends compte, en gros bébé chauve que je suis (précision : je suis ni gros, ni chauve... pour l'instant), que l'album Pills 'n' Thrills and Bellyaches, d'où est extrait ce morceau baggy ultime, ici remixé, symbolise vraiment cette époque où la musique était tout pour moi, ce temps jadis où cette dame aigrie qui a gâché les 20 premières années de ma vie (souvenez-vous !) me reprochait sans cesse d'avoir un casque audio greffé sur la tête, comme si j'avais quelque chose à lui raconter, comme si elle avait quelque chose à me raconter. Bref...
La clique de Shaun Ryder (ok, j'ai triché, sa photo au-dessus date de 5 ans avant la sortie de cet album), donc, plus que les Auteurs, Moose ou les Pale Saints, mes chouchous d'alors.
Franchement, en 1990, jamais je n'aurais misé un kopeck là-dessus, d'autant plus qu'à sa sortie j'ai quand même eu un peu de mal avec ce disque, trop débraillé et pas assez petite chose chouineuse, même si je ne l'ai jamais revendu (faut dire que j'adorais déjà Bob's Yer Uncle), à la différence du Life d'Inspiral Carpets, que je viens, puisqu'on est dans les confessions intimes, tout juste de racheter sur Priceminister.
Heureux comme tous les lundis.
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