"Je crois que j'aime surtout ce disque parce qu'il horripile tout le monde"
vendredi 25 avril 2014
"L'ombre folle de l'escalier"
J'ai rangé ce livre dans le tiroir de ma table de chevet (oui, je fais partie de ces gens qui ont encore une table de chevet à coté de leur lit), c'est ma nouvelle bible.
Merci, je sais maintenant ce que je vais courir acheter en sortant du bureau ! Tu ne devrais pas être insensible à l'écriture d'André Hardellet, et ne peux que t'inviter chaudement à la lecture de "Lourdes, lentes..." (Gallimard, "L'Imaginaire"). Mais tu connais déjà certainement.
Et bien non, je ne connais pas "Lourdes, lentes...", je l'ajoute donc à ma (très longue) liste. Je tiens à préciser que les amateurs de petites filles seront déçus par ce livre de Perros, l'extrait scanné n'étant pas représentatif, mieux vaut s'en tenir à son titre pour s'en faire une idée plus juste.
alors ça ! Arturo ne connaissait pas Perros (à lire aussi, les papiers collés, surtout le 2, et la correspondance, surtout celles avec Bernard Noël et Lorand Gaspar). Pour une fois que j'aurais pu donner des idées de lecture au lieu de me contenter d'en piquer régulièrement sur ce site...
J'ai malheureusement plus de lacunes que de connaissances mais je tâche de les combler petit à petit. D'ailleurs, là, je viens de commencer le Feu Follet, tu vois !
Pas de petites filles dans "Lourdes, lentes...", mais un petit garçon, avec une belle fille plus âgée, "une belle histoire d'amour en été et de truites pêchées" comme l'écrivait Hardellet à son éditeur.
Le père Perros était du genre précoce : "D'un savant exercice manuel, je lui tripotais sa chose, dans le plus grand silence, et sans penser que j'avais sous les yeux et les doigts l'instrument de torture par excellence, le rendez-fou des hommes. Puis nous redescendions jouer à la marelle." (in Notes d' Enfance)
Merci, je sais maintenant ce que je vais courir acheter en sortant du bureau ! Tu ne devrais pas être insensible à l'écriture d'André Hardellet, et ne peux que t'inviter chaudement à la lecture de "Lourdes, lentes..." (Gallimard, "L'Imaginaire"). Mais tu connais déjà certainement.
RépondreSupprimerEt bien non, je ne connais pas "Lourdes, lentes...", je l'ajoute donc à ma (très longue) liste.
SupprimerJe tiens à préciser que les amateurs de petites filles seront déçus par ce livre de Perros, l'extrait scanné n'étant pas représentatif, mieux vaut s'en tenir à son titre pour s'en faire une idée plus juste.
alors ça ! Arturo ne connaissait pas Perros (à lire aussi, les papiers collés, surtout le 2, et la correspondance, surtout celles avec Bernard Noël et Lorand Gaspar). Pour une fois que j'aurais pu donner des idées de lecture au lieu de me contenter d'en piquer régulièrement sur ce site...
RépondreSupprimerJ'ai malheureusement plus de lacunes que de connaissances mais je tâche de les combler petit à petit. D'ailleurs, là, je viens de commencer le Feu Follet, tu vois !
SupprimerIl faisait un temps je le jure
RépondreSupprimerA ne pas mettre nez dehors
Ni chien ni chat ni d'aventure
Ame qui vive. C'est alors
Que je crus retrouver l'étude
Un moment perdue elle avait
L'oeil froid de la blanche altitude
La démarche d'un roitelet
Je lui saisis la main la bouche
Sans qu'elle osât rien pour m'aider
A prendre feu dans l'escarmouche
Elle était vierge à s'en tuer.
Sans mot dire il vaut mieux se taire
En ce genre de vérité
La suite fut longue à défaire
Oh je n'y parvins qu'à moitié
Ce n'était Avril ni Septembre
Ne me souviens plus mais le ciel
Levait l'ancre. Membre après membre
La nuit dégusta notre miel.
Elle avait l'oeil limande et biche
d'une qui n'a plus peur du loup
La mer battait comme une affiche
Collée en fraude par un fou.
(j'avais oublié les Poèmes bleus)
Pas de petites filles dans "Lourdes, lentes...", mais un petit garçon, avec une belle fille plus âgée, "une belle histoire d'amour en été et de truites pêchées" comme l'écrivait Hardellet à son éditeur.
RépondreSupprimerLe père Perros était du genre précoce :
Supprimer"D'un savant exercice manuel, je lui tripotais sa chose, dans le plus grand silence, et sans penser que j'avais sous les yeux et les doigts l'instrument de torture par excellence, le rendez-fou des hommes. Puis nous redescendions jouer à la marelle." (in Notes d' Enfance)