Hormis, peut être, la Solution Finale, il n'y a rien de pire au monde que ce cinéma-là (autoportrait de l'artiste maudit dessiné au burin, mises en abyme indignes d'un recalé de la FEMIS, Denis Lavant encore plus fort que Dustin Hoffman...), les 10 dernières minutes du film faisant tout de même office du Débarquement de Normandie. Mais le mal est déjà fait.
Pas encore vu mais j'ai très peur. Je n'ai jamais aimé ses films (hormis Pola X qui, bizarrement, a bien vieilli) mais j'aime bien ses interviews...
RépondreSupprimerJ'vais essayer de te motiver : ça débute comme du Lynch fin de carrière pour se terminer comme Cars, y'a donc une belle marge de progression !
RépondreSupprimerJe suis pas certain que tes propos viennent me rassurer...
RépondreSupprimer"Hormis, peut être, la Solution Finale, il n’y a rien de pire au monde que ce cinéma-là" : eh ben, même si je comprends pas bien le rapport, voilà qui est bien violent (moi qui me trouve parfois excessif)... Je vais quand même aller voir le Carax, même si j'ai un peu peur, même si les amours déçus... et ouais Boy Meets Girl et Mauvais Sang furent pour moi et mes amis des poèmes qu'on se récitait, et rien à foutre qu'on se gausse de mon goût du lyrisme d'alors, seule compte comme dirait Skorecki la première vision, le frisson de la séance du matin à Beaubourg, l'alcool déjà qu'on imaginait boire jusqu'à tard.
RépondreSupprimer(bon, la bande-annonce fait un peu flipper quand même)
Tout à fait d'accord pour les interviews : je me souviens d'un numéro spécial des Cahiers sur les Amants dans lequel il citait une phrase de sais plus qui, mais qui m'avait bien marqué à l'époque : "Le bruit est un animal qui vit dans les hauteurs".
RépondreSupprimerLe rapport me parait évident puisqu'on est dans l'horreur, puisque le film est un véritable crime contre l'Humanité... Je déconne, la vrai raison c'est qu'en ce moment je raisonne III Reich pour tout vu que je lis un roman sur Reinhard Heydrich, le boucher de Prague, et son assassinat, "HHhH" de Laurent Binet que, pour le coup et malgré son Goncourt du 1er roman,, je vous recommande chaudement comme lecture d'été.
RépondreSupprimerJe vais déjà finir Karoo de Tesich qui est assez incroyable (pis ça me change de Conrad et Nabokov...).
RépondreSupprimerEt puis, bon, franchement, avait-on besoin de savoir que Lavant a la guise en virgule ? J'ai failli en rendre tout mon gratin. Stop, quoi.
RépondreSupprimerEt pendant ce temps-là personne ne veut distribuer Himizu chez nous !
RépondreSupprimerHimizu est dans les tuyaux d'un distributeur pour une sortie cet automne !
RépondreSupprimerMais son destin est lié a celui de Guilty of Romance qui sort chez nous d'ici très peu de temps.
Faudra faire un peu de pub parce que ça va être chaud...
Bon, je ne l'ai hélas pas encore vu mais je te trouve extrême car Leos Carax est un immense artiste, un poète du 7ème Art ! Un des cinéastes de mon panthéon.
RépondreSupprimer"Boy Meets Girl" et surtout "Mauvais Sang" et "Les amant du Pont-neuf" sont de superbes poèmes visuels, des odes resplendissantes à la beauté, à la grâce et au cinéma !!!!
OK "Pola X" était un coup manqué. Mais celui-ci est très excitant....rien que le titre, "Holy Motors", 100 % rock'n'roll !!!
Mais comme je n'ai pas encore vécu l'expérience "Holy Motors", je ne vais pas polémiquer !!!
A +
Verser dans la provoc' facile pour parler de l'un des meilleurs film de l'année c'est pas vraiment digne, non.
RépondreSupprimerLa provoc' facile c'est peut être aussi de dire que c'est le meilleur film de l'année, du siècle, de l'histoire du cinéma...
RépondreSupprimerMoi, j'adore les frites !
RépondreSupprimerTous le films de Carax sont soit des grands moments d’embarras soit des grands moments de rire. Une telle unanimité critique est une preuve supplémentaire de la nullité des journalistes hexagonaux (qu'on se rassure personne à l'étranger ne considère une seule seconde que son cinéma parle à quelqu'un d'autre qu'a lui même et à son fan club de midinettes)
RépondreSupprimerAs usual, les OFNI de nos chers cinéastes hexagonaux s'adressent avant tout à eux-mêmes. Hormis la fin du film et une poignée de trouées punk, il n'y a rien à sauver de ce Holy Motors. Quelle souffrance ! Comble du ridicule et sacrilège ultime : la scène dans laquelle Eva Mendes chante (euh pardon, saccage) le "All The Pretty Little Horses" de Current 93 tandis qu'un D. Lavant turgescent, allongé sur elle nu comme un ver, essaie d'entretenir une semi érection pour le plus grand plaisir du maestro Carax.
RépondreSupprimer...j'aurais tant aimé briser la petite unanimité critique qui sévit ici... ben non. Ce fut un grand moment de gêne et d'ennui, j'ai même pas envie de surenchérir.
RépondreSupprimerVous me rassurez les amis, je commençais à penser que j'étais un gros plouc réac' !
RépondreSupprimerEt la scène du shooting mode qui précède celle de la caverne, grosse gêne !
RépondreSupprimereuh, la burka sur eva mendès...
RépondreSupprimerbizarre tout de même comme le retour de lavant chez lui, dans sa banlieue résidentielle, la cigarette sur le perron, est une séquence magnifique.
Par contre, je constate qu'on est tous d'accord sur cette très belle scène (singes compris) !
RépondreSupprimeroui, singes compris ! la voilà la liberté dont ne tarissent pas les critiques sur ce film ! tout le reste est pathétique (sauf peut-être l'étrange échange entre fille et père dans la voiture). Bref, Carax doit réaliser un petit film français psychologique sur la famille moderne, pavillons et textos, lâcher le "cinéma", les mises en abîmes et les références. Bref encore, faut qu'il zieute Sono Sion, et pas le zgeg de Lavant.
RépondreSupprimerOui, moi aussi j'aimerais que dans notre pays on se branle davantage sur Sono Sion que sur Leos Carax, le japonais réussissant tout ce que le français foire !
RépondreSupprimerrecalés de la fémis ? A qui pensez-vous.
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