Aujourd'hui, je vous livre l'une des pierres angulaires de ma cinéphilie, L'Ami de Mon Amie. Rohmer est bien le seul réalisateur pour lequel je me suis cogné pendant mes années fac des aller-retour quotidiens sur la ligne A du RER - Cergy, changement Châtelet-Les Halles, direction Denfert-Rochereau - pour m'enfiler l'intégralité de ses films au Denfert (j'exagère un peu, ma mémoire commence à me jouer des tours, c'était peut-être juste l'intégralité des Contes Moraux ou des Comédies et Proverbes).
Parce que c'est le premier que j'ai vu, parce qu'il se déroule à Cergy, parce qu'il a changé ma conception de ce que pouvait être le cinéma, pour son "c'est un peu comme un village ici" et pour plein d'autres raisons personnelles, L'Ami de Mon Amie est mon Rohmer favori.
S'il fallait n'en voir qu'un seul dans sa vie, on ne vous conseillerait sûrement pas celui-ci, une raison suffisante pour que vous le regardiez !
(Un post dédié à Vérol et aux poètes du collectif 1274)
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Superbe ! Merci beaucoup, et merci pour tout le reste.
RépondreSupprimerThanks. En espérant que ce soit un peu mieux que " les nuits de la pleine lune"...
RépondreSupprimerHum !
RépondreSupprimerVous êtes surement au courant mais http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/0/6204AB2740B503E1C1257967003805F1?OpenDocument&sessionM=2.4.2&L=1&form=Actualite
RépondreSupprimerBah, nan, pas du tout, thanks !
RépondreSupprimerRohmer en instit', ça me donne envie de retourner à l'école !
C'est pas Pauline à la Plage qu'on a vu en premier ? Perso, j'avais un peu d'avance, puisque mon père m'avait emmené voir "Le rayon vert". De mémoire, ça m'avait autant marqué que gonflé. Mais je n'avais que 13 ans...
RépondreSupprimerça donne envie de se "recogner" quelques Rohmer(s). Pour ceux à qui cela donne un peu d'acné, il faut juste un peu persévérer (ou pas, c'est pas une obligation), comme un disque ou un bouquin rétif que l'on enterre au fond d'une pile avant de le redécouvrir par accident la mine tout béate de facilité. Recogner, en fait, je plaisante, car je suis pro : "Pauline à la plage", "Ma nuit chez Maud", "Perceval..." &... "les nuits de pleine lune" font partie de mon petit panthéon cinéphile. J'ai eu la chance de "rentrer" dans Rohmer via "Conte d'été", un rohmer relativement récent (combien d'années déjà ?), film où notre Maurice retrouvait de son chien de jeunesse après quelques films un peu plus mineurs et qui me semble être, peut-être avec "Pauline..." (malgré le caractère littéraire et les maniérismes verbaux) de bonnes portes d'entrée. "L'amie..." comme "Les Nuits...", sont incroyables, ne serait-ce que pour le fait, apparemment anodin, de prendre pour fond de scène nos très belles villes nouvelles (les films de plein air, ça fait quand même du bien et on oublie un peu trop vite tout ça). Beaucoup n'y voient que pédanteries élitistes et ridicule vestimentaire (ressortez vos vieilles photos, c'est pareil). On oublie trop souvent la finesse et l'humour de ses films (plus souvent volontaire quoi qu'on en dise à moins de le voir là où il n'y est pas). Je me rappelle notamment d'un formidable plan "volé" (ou pas) de Pauline à la plage, où un gros berger allemand vient se poster dans l'arrière-plan, aux aguets les pattes sur le muret, et le museau tendu vers l'horizon. La scène, impromptue ou pas, faisait formidablement écho au marivaudage de l'avant plan, où un Don Juan sournois et prédateur (Féodor Atkine) tente de séduire une jeune fille à peine pubère... Bas les pattes !!! En attendant très belle initiative que de voir les films dits "pédagos" de Rohmer enfin réunis...
RépondreSupprimerEssaye plutôt La Collectionneuse...
RépondreSupprimerT.
[...] encore CroCnique qui m’a donné récemment envie de revoir Pauline à la Plage. Quand on parlait bêtement [...]
RépondreSupprimerJe suis assez scié par la ferveur qui entoure en ces lieux Rohmer. Tant mieux on va dire. J'ai perso un gros faible pour un film dont peu parlent et que j'aime énormément : Conte d'hiver.
RépondreSupprimerZ'avez vu ?
Le plus étonnant est que j'ai découvert Rohmer à une époque où j'avais enfin accès aux films hong kongais sur lesquels j'avais fantasmés toute mon enfance en lisant Mad Movies et Starfix !
RépondreSupprimerSinon, j'dois t'avouer que Les Contes des 4 Saisons ne sont pas mes favoris, il faudrait que je les revois !
Dans le genre film-de-ville-nouvelle, italienne pour le coup, mais c'est pareil, je ne saurais trop conseiller un film fétiche d'un réalisateur mésestimé (l'effet Grande bouffe, arbre qui cache la forêt), je veux parler de La dernière femme de Marco Ferreri. Je ne l'ai vu qu'une fois, mais je ne m'en suis toujours pas remis.
RépondreSupprimerBon, c'est vrai qu'on est très loin de Rohmer.
...euh, pardon, le film se déroule en banlieue parisienne...
RépondreSupprimersinon, revois en priorité Conte d'hiver. Vraiment.
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