Worldwide Exclusive

Le D.A. de Scum Yr Earth n'a pas retenu ce remix drum & bass pour la prochaine sortie du label, Code Secret, des versions dub de Greatest of Magic Men (les reprises post-punk) et de Rien à Dire (les reprises de Marie et les Garçons), disponible dès la fin de cette semaine : un manque de vision impardonnable pour quelqu'un à ce poste puisque 2018 sera l'année du revival jungle, je vous le promets ! après tout les N*E*R*D sont bien de retour...

Heureusement, plutôt que de mettre ce track direct dans sa corbeille, monsieur a préféré le "filer au seul mec que ça pourrait intéresser", il a bien fait, le voilà donc, toujours fier de servir de poubelle.

WORLDWIDE EXCLUSIVE !

Beautiful Despair

J'ai rien compris à la sortie de ce disque, en tout cas, moi, je l'ai commandé direct chez Rough Trade, les TVPs est bien l'un des rares groupes pour lequel je me donnerais la peine de faire ça.

Television Personalities : Beautiful Despair (Fire Records, 2017)

The invisible city

Soit vous avez les moyens de vous offrir l'édition de l'original à 1500 €, et dans ce cas tant mieux pour vous, soit vous vous contentez de cette réédition assez moche, broché à la Taschen avec sa couverture dégueulasse (on ne blâmera pas Only Photography qui fait généralement dans le joli, parfois trop même, mais plutôt le musée qui a eu son mot à dire sur cette co-édition)
Mais l'important reste qu'à l'intérieur les photos sont reproduites en intégralité, dans l'ordre et dans le format original de ce livre séminal publié en 1973, l'un des meilleurs d'Araki, qui boucle sa trilogie fondatrice composée aussi de Voyage Sentimental et Okinawa.
Attention, on me dit à l'oreille qu'il n'y a pas énormément d'exemplaires, comme d'hab' vous me direz !

Nobuyoshi Araki : Tokyo (Only Photogrpahy-Pinakothek Der Moderne, 2017)

Three of Nine

Kalev Erickson : Three of Nine (Archive of Modern Conflict, 2017)

Pacific Alley

Un album qui a ce doux parfum de la VHS de To Live And Die In L.A. que l'on s'est toujours refusé de revendre sur Priceminister, mêlé à cette fragrance du vieux synthé oublié dans l'armoire de notre chambre d'enfant que maman n'a jamais osé mettre aux encombrants, avec au loin ce léger arôme du lecteur de disquette en option pour le TO7/70 que papa, visionnaire, n'a jamais voulu acheter à l'époque. Et le plus beau dans tout ça c'est qu'aucune effluve de moisi ne se dégage de ce disque.

Krikor Kouchian : Pacific Alley (L.I.E.S. Records, 2017)

"... je ne saurais déroger au repos dominical..."

Association de malfaiteurs (Tristram, 2017)

Sully : Escape

Il aura donc fallu attendre 6 ans pour que Sully nous gratifie d'un second album, ça valait le coup d'attendre, et je ne dis pas ça uniquement parce que le disque se conclut sur une avalanche d'amen breaks.

Sully : Escape (Keysound Recordings, 2017)

"humiliation, suffering, indignity"

  

Paul Graham : Beyond Caring (Grey Editions, 1986)

Lilies II

13 ans après ils se sont donc mis à deux pour pondre ce remake de Lilies, disque de chevet parfait (au propre comme au figuré).
Si j'étais un élu En Marche je n'hésiterais pas à vous vendre ce nouvel album comme révolutionnaire mais plutôt que de vous faire prendre des vessies pour des lanternes je dirais qu'il sera un somnifère salutaire pour cette sieste que l'on va devoir s'imposer le temps de ce long cauchemar éveillé de 5 ans.

Arovane & Hior Chronik : Into My Own (A Strangely Isolated Piece, 2017)

"... et là, on pourra dire que ça craint."

 

Léonel Houssam : Datacenter (Éditions du Pont de l'Europe, 2017)