Source Direct is not dead

Hier, j'ai carrément halluciné en voyant sur l'affiche d'une prochaine soirée du label Blackest Ever Black le nom de Source Direct que je n'avais pas croisé depuis 2001, sur une compil' Metalheadz et via leur label Demonic, vite avorté. En fait, dès 1999,  Phil Aslett avait quitté le duo, Jim Baker restant seul au commande. Dommage qu'il ne se soit pas montré plus persévérant avec Demonic vu qu'il avait flairé le duo Instra:mental, qui a aujourd'hui accouché de Boddika et Jon Convex.

J'ai  une affection toute particulière pour Source Direct car le premier maxi de jungle que j'ai acheté était l'un des leurs. Pour la petite histoire, c'est le hardos Arnaud Rebotini chez Rough Trade qui me l'avait vendu !
Leur maxi The Crane / Artificial Barriers reste toujours l'un de mes disques de jungle favoris à côté de UFO / Rings Around Saturn de Photek, pour rester dans la même famille.

Paul Buchanan : Mid Air (Luxury Edition Bonus Tracks)

Mid Air reste à ce jour un sérieux prétendant pour le titre du meilleur album de 2012 et je ne sais pas si vous saviez qu'il était aussi sorti dans une édition double limitée à 2000 exemplaires !
(message perso : en espérant que ça te remonte un peu le moral, Bazooka, bien que je ne sois pas sûr que ce soit l'idéal mais bon... Ah ! oui, et n'oublie pas de lui demander de nous rendre visite sur scène cet automne, ça serait bien !)

Paul Buchanan : Mid Air (Luxury Edition Bonus Tracks) (Newsroom Records, 2012)

Alan Ramirez : Los Comegatos

Le dimanche c'est rôti de boeuf,  lapin à la moutarde ou poulet basquaise... Toujours la même chose, vous en avez ras-le-bol alors essayez la recette du 'tit chat à la mexicaine !

Ce livre est auto-édité par l'un des archivistes de l'indispensable maison Archive of Modern Conflict (on en reparle rapidement), il m'a été judicieusement  proposé par Sebastian de la librairie du Bal :

– Comme t'as parfois des goûts qui me disturbent, j'te montre ça.
...
– Ok, j'achète !

Alan Ramirez : Los Comegatos (2012)

A Sun Dance Mixtape

La mixtape du week-end est un festival de beats avec en sélection officielle de la techno post-indus, du UK funky de cailleras et des restes de dubstep avant fermeture définitive.

Enjoy !

Tracklist :

0:00 Jack Nitzsche : Starman Leaves / Forough Farrokhzad : Aroosake Kooki

3:43 Dusk + Blackdown + Burial : High Road

8:50 Shed : VIOMF!/The Filler

13:50 Terror Danjah : Fruit Punch

17:29 Walton : Cool It VIP

21:53 Ikonika : Takes Pictures

26:35 Return Of The Living Acid : Twin Tub

31:55 DMX Krew : Mustard Parasol

36:46 Boddika, Joy Orbison & Pearson Sound : Faint

40:15 Erol Alkan & Boys Noize : Roland Rat (LFO Remix)

43:51 Henry & Louis : Love Like (Pinch Remix)

48:10 Third Side : Unity (Blawan Remix)

52:56 Perc : A New Brutality

58:16 Rrose : The Surgeon General (No Child Left Behind)

1:02:41 Anthony Rother : Ape Machine (Video Edit)

1:05:58 Jubei : Say Nothin feat. Flowdan

1:09:32 Distance : A Result of Sound

1:13:50 N-Type & Surge : Zombie Apocalypse

Une chambre aussi grande que la solitude

 

 

Forough Farrokhzad : La Conquête du Jardin (Lettres Persanes, 2005, rééd. 2008)

Tiane Doan na Champassak : The Father of Pop Dance

Cette merveille pop auto-éditée avec amour à 700 exemplaires est disponible au Plac'art (toujours le même ! ) ou directement auprès de Tiane Doan na Champassak. Vous pourrez aussi vous procurer The Father of Pop Dance jeudi prochain au Bal  qui accueillera le photographe pour une signature en musique, l'occasion de vérifier s'il a hérité des goûts vestimentaires et du déhanché endiablé de son paternel .

J'ai posé quelques questions un peu cash à Tiane Doan na Champassak qui a gentiment répondu :

Ton père vient de te faire son coming out ou t’es du genre à aller fouiner là où il ne faut pas ? Elles sortent d’où les photos de The Father of Pop Dance  ?
 
Pas du tout ! Je trouve très intéressant que pour notre époque de telles photographies peuvent paraître comme décadentes, voire qu’elles reflètent une certaine homosexualité alors que moi je vois juste un père qui s’éclate dans les années soixante. Inutile de te rappeler ce que cette période était mais j’ai souvenir d'un père qui aimait toutes les danses ! Il y a un an j’ai découvert cet album dans mon grenier mais j’ignore les raisons qui ont poussé mon père à se faire photographier en dansant sur de la musique pop dans un studio photo en 1967 à Los Angeles. Cet album n'avait jamais été ouvert depuis. Quand je l'ai ouvert 45 ans plus tard, tous les tirages sont restés collés les uns aux autres et j'ai dû endommager l'album afin de pouvoir le « lire ».

Il faisait quoi ton père à L.A. en 1967 ? Il allait voir les Doors en concert à The Matrix ?
 
Je n'ai aucune idée. C'était un an avant son coming out hippie !

Hormis Tantra , tes dernières publications font dans la récup’ : t’en as marre de la vraie photographie ?
 
Mais c’est aussi de la vraie photographie !

Tu penses publier  un nouveau livre chez un vrai éditeur un de ces quatre ou tu vas continuer à t’auto-publier à 500 exemplaires pour que personne n’ait accès à ton travail ?
 
Mes deux prochains livres sont avec des « vrais » éditeurs, comme tu les appelles. Mörel Books et Post Editions. Par contre nous restons en dessous de 1000 ex. Je ne fais pas de différence entre la photographie « vernaculaire » et la « vraie », ni entre un livre auto-édité à 100 ex. et un livre publié par un grand éditeur.

Avec The Father of Pop Dance,  tu milites visiblement pour un énième revival easy listening : tu préconise quoi comme bande son pour le feuilleter ?
 
These Boots Are Made for Walking de Nancy Sinatra.

Tiane Doan na Champassak: The Father of Pop Dance (2012)

Paul Schiek : Dead Men Don't Look Like Me

(En vente libre au Plac'art qui reste ouvert tout le mois d'août !)

Paul Schiek : Dead Men Don't Look Like Me (TBW Books, 2012)